MeGadoRe, Qu’est ce que c’est ?
Le projet MeGadoRe est né en 2020 suite à une première étude de coquilles Saint-Jacques de la « Rade de Brest » montrant que ces bivalves enregistrent une pollution au gadolinium3+ issue de l’activité médicale (Le Goff et al., 2019)[i], puis du constat qu’une part importante (15%) des GBCA prescrits en France n’étaient pas injectés et étaient jetés (Ognard et al., 2021)[ii].
MeGadoRe a trois objectifs principaux :
-Informer, la communauté radiologique française d’abord, puis mondiale, de l’impact de l’imagerie médicale sur l’environnement, et y remédier.
-Créer des processus de recyclage chimique pour le gadolinium médical inutilisé et mis au rebut ;
-Evaluer les possibilités de récupération du gadolinium médical injecté et proposer à la communauté des solutions applicables pour réduire significativement l’empreinte gadolinium de l’activité médicale dans l’environnement.
Outre l’aspect environnemental, qui est important, le but ultime de MeGadoRe est de réduire le gaspillage des terres rares, qui sont des éléments critiques pour lesquels la France et l’U.E. sont totalement dépendantes des importations chinoises. Nous espérons que notre initiative sera reprise, et copiée dans d’autres Etats européens. Nous pouvons apporter notre expérience à des initiatives similaires si nécessaire.
MeGadoRe, état d’avancement
Notre projet est soutenu depuis 2020 par la Fondation UBO (Université de Bretagne Occidentale). MeGadoRe a été présenté aux congrès de la Société française de radiologie, et nous fédérons désormais une partie significative des services d’IRM. Actuellement, les fractions GBCA non utilisées sont collectées par des équipes opérant plusieurs centaines d’IRM.
Le protocole est actuellement très simple. Nous mettons à disposition des équipes qui en font la demande des bouteilles pour la collecte des GBCA, qui sont envoyées à Brest lorsqu’elles sont pleines, vidées dans une cuve dès leur réception, puis retournées aux équipes. Les GBCA sont stockés pour le moment en attendant d’avoir le volume nécessaire pour les retraiter, afin de recycler le gadolinium.
MeGadoRe, nos objectifs…
– Travailler sur la collecte et le traitement des urines pour extraire le gadolinium contenu. La dissociation des chélates de gadolinium présents sera étudiée pour récupérer directement les sels de gadolinium. Cette tâche constitue l’essentiel de nos travaux de recherche actuels.
MeGadoRe a trois objectifs principaux :
-Informer, la communauté radiologique française d’abord, puis mondiale, de l’impact de l’imagerie médicale sur l’environnement, et y remédier.
-Créer des processus de recyclage chimique pour le gadolinium médical inutilisé et mis au rebut ;
-Evaluer les possibilités de récupération du gadolinium médical injecté et proposer à la communauté des solutions applicables pour réduire significativement l’empreinte gadolinium de l’activité médicale dans l’environnement.
Outre l’aspect environnemental, qui est important, le but ultime de MeGadoRe est de réduire le gaspillage des terres rares, qui sont des éléments critiques pour lesquels la France et l’U.E. sont totalement dépendantes des importations chinoises. Nous espérons que notre initiative sera reprise, et copiée dans d’autres Etats européens. Nous pouvons apporter notre expérience à des initiatives similaires si nécessaire.
MeGadoRe, état d’avancement
Notre projet est soutenu depuis 2020 par la Fondation UBO (Université de Bretagne Occidentale). MeGadoRe a été présenté aux congrès de la Société française de radiologie, et nous fédérons désormais une partie significative des services d’IRM. Actuellement, les fractions GBCA non utilisées sont collectées par des équipes opérant plusieurs centaines d’IRM.
Le protocole est actuellement très simple. Nous mettons à disposition des équipes qui en font la demande des bouteilles pour la collecte des GBCA, qui sont envoyées à Brest lorsqu’elles sont pleines, vidées dans une cuve dès leur réception, puis retournées aux équipes. Les GBCA sont stockés pour le moment en attendant d’avoir le volume nécessaire pour les retraiter, afin de recycler le gadolinium.
MeGadoRe, nos objectifs…
– Travailler sur la collecte et le traitement des urines pour extraire le gadolinium contenu. La dissociation des chélates de gadolinium présents sera étudiée pour récupérer directement les sels de gadolinium. Cette tâche constitue l’essentiel de nos travaux de recherche actuels.
i- Le Goff S, Barrat JA, Chauvaud L, Paulet YM, Gueguen B, Ben Salem D. Compound-specific recording of gadolinium pollution in coastal waters by great scallops. Sci. Rep. 2019 May 29;9(1):8015. doi: 10.1038/s41598-019-44539-y.
ii- Ognard J, Barrat JA, Cotton F, Mian A, Kremer S, Sitoh YY, Verclytte S, Loffroy R, Tripier R, Alavi Z, Ben Salem D. A roadmap towards pollution prevention and sustainable development of Gadolinium. J. Neuroradiol. 2021 Nov;48(6):409-411. doi: 10.1016/j.neurad.2021.08.002.